Alors qu’elles pensaient devoir jouer les prolongations après leur défaite de samedi, les filles de Chastre sont assurées de rester en D2.
La bonne nouvelle est tombée hier pour les Chastroises qui ne devront finalement pas jouer les prolongations pour assurer leur maintien en D2. «Nous avons appris que nous ne faisions pas partie des équipes qui devront disputer ces fameux barrages», a confirmé Didier Gelders, le président de la section féminine.
La manière, comme c’est le cas depuis plusieurs semaines avec un règlement qui change sans arrêt, fut un peu folklorique comme nous l’explique le coach de l’équipe, Vincent Charlet: «Le programme des barrages a été dévoilé par la Fédération et on s’est étonné de ne pas en faire partie, explique-t-il. J’en ai informé mon CQ qui a alors pris contact avec l’Union belge. Celle-ci nous a confirmé l’information. J’ai moi-même reçu un mail pour savoir si on réinscrivait l’équipe pour la saison prochaine et c’est pour cela que je me suis interrogé sur notre sort.»
La raison est à chercher du côté des premiers désistements dans les potentiels montants de P1. «Apparemment, les équipes du Luxembourg et de Liège ne veulent pas monter.»
Du coup, les dixièmes classés de la D2A et de la D2B sont donc sauvés directement. Et Chastre en fait partie. «Il s’agit d’une bonne nouvelle et je pense qu’on le mérite car on a dû jouer pour le maintien alors qu’on a pris trente-quatre points et neuf victoires. Mais j’aurais quand même préféré assurer ce maintien sur le terrain», précise le coach chastrois.
Comme la saison passée, les Chastroises ont stressé jusqu’au bout, mais ont finalement prolongé leur bail à l’échelon national.